L’activité physique et sportive est un médicament : on peut ne pas aimer sa forme et sa posologie, mais bien dosé et accompagné il est efficace et ses effets indésirables mineurs. Il peut même devenir addictif… C’est donc bien un médicament.
Dr. Roland Krzentowski
Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une ALD, le médecin traitant peut prescrire une Activité Physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient.
Décret du 30 Décembre 2016
Dans certaines régions françaises, des modèles de « Sport sur Ordonnance » et des expérimentations ont déjà été mis en place. C’est notamment le cas du dispositif Prescrimouv, testé entre 2015 et 2018 par la région Nouvelle-Aquitaine, et notamment dans les villes du Grand Poitiers, de Cognac ou encore d’Angoulême.
L’objectif de Prescrimouv était de permettre aux personnes souffrant de maladies chroniques, et pas suffisamment actives, de s’engager (via une prescription médicale) dans un programme d’activités physiques à long terme. Celui-ci n’est pas prescrit dans une logique sportive car 80% des personnes sont en situation d’obésité. Il est plutôt préconisé pour une reprise d’activité physique adaptée avec du renforcement musculaire, de la marche, du travail cardio-respiratoire, etc… Il était composé d’une à deux séances par semaine sur une durée de six mois, et les séances devaient être obligatoirement encadrées par une personne titulaire de la licence Activités Physiques Adaptées et Santé.